Description
Ce cours, composé de 8 conférences, consiste à chercher l'endroit où la philosophie se pratique librement. Vu que dans le cours précédent, on a vu que l'idéologie capitaliste empêche toute démocratisation de la pratique philosophique, il s'en suit que là où la philosophie serait libre, c'est dans des lieux non contaminés par le Capital. Ainsi, nous allons examiner l'université puis le système éducatif en général puisque le but de l'éducation n'est pas de maximiser du profit... n'est ce pas?
CONFERENCES:
- 1/8. La philosophie et l'histoire de l'université
En partant de la réalisation que la philosophie est dans un état critique dans l'enseignement secondaire, cette conférence, plus historique que philosophique, vise à explorer l'histoire de l'institution qu'on nomme l'université et montrer le rôle que la philosophie joue et a toujours joué dans le maintient de cette institution millinaire. Si aujourd'hui les départements de philosophie (et par extention, les sciences humaines et sociales) sont en crise, il serait prudont d'examiner le rapport entre philosophie et l'enseignement supérieur pour montrer qu'il n'y a pas un sans l'autre.
- 2/8. Une tempête sur l'université.
La philosophie, étant une discipline du débat, du désaccord et de la controverse, a toujours fait face à des problèmes concernant sa praxis en son sein. Mais là où par le passé ces clivages et incertitudes n'ont fait que la renforcer, aujourd'hui les débats autour de l'enseignement et de la pratique philosophique peut l'affaiblir encore d'avantage. Nous examinerons les débats actuels concernant le contenu et la l'approche philosophique dans les universités.
- 3/8. L'industrie académique.
Cette très longue conférence parlera du concept de "academic industry" ou "l'industrie académique." Là où nous espérions trouver un espace loin de la soumission au capital et où la recherche, la vérité, le savoir et l'éthique sont mise en avant, nous trouvons une autre terre ravagée par le capitalisme. Quelles sont les conséquences pour la philosophie si les universités elles-mêmes, tombent entre les mains d'une administration bureaucratique qui gère l'enseignement supérieur comme un business?
- 4/8. Pourquoi commencer la philosophie au lycée?.
Le phénomène descrit dans les universités a peut être son origine dans le fait que la philosophie est découverte très tard dans la scolarité. Si on doit attendre l'année de la Terminale pour avoir des gens avides de connaissances philosophiques à une époque où la philosophie c'est le dernier de nos soucis, il faut peut être revoir notre rapport pas seulement à l'année de terminale mais à nos systèmes scolaires et éducatifs dans leur globalité.
- 5/8. La privatisation de l'éducation
S'il est possible d'initier à la philosophie dès le plus jeune âge, et que le philosophe est par essence l'ami du savoir, il est tout à fait logique de déduire que la philosophie est essentielle à l'éducation et donc doit être accessible à tous. Or, la réputation de l'éducation publique fait pâle figure comparée à celle de l'école privée. Ici nous démystifierons ce mythe de la supériorité de l'école privée pour montrer que cette "supériorité" est moins du au mérite qu'à une histoire de sabotage permanent de l'enseignement public.
- 6/8. L'abolition des notes.
Si la philosophie est essentielle à l'éducation, on doit s'attendre à ce qu'elle prise au sérieux par tout élève et étudiant. Or c'est bien la dernière des disciplines à laquelle on pense. La raison souvent évoquée c'est que les élèves sont poussés vers d'autres discipline non par intêret mais pour les notes. Nous sommes donc en droit de nous demander si ces chiffres et lettres qui déterminent tant dans la scolarité et la vie d'un individu sont légitimes, ou s'ils sont un autre obstacle à la démocratisation de la philosophie?
- 7/8. La repression du maitre d'école.
On pense souvent la condition de l'élève quand on parle d'éducation comme si l'élève est le seul qui est opprimé par le système scolaire. Ici, nous verrons que l'enseignant ne s'en sort pas mieux et qu'il est, et depuis toujours, victime du même sort que subit l'élève. Une éducation philosophique et émancipatrice ne cherche pas à sauvegarder la dignité de l'appernant, mais aussi à préserver celle de l'enseignant.
- 8/8. Pour une éducation philosophique (conclusion).
Dans la conclusion, nous explorerons plusieurs solutions et alternatives à l'éducation traditionelle et à la constante privatisation d'un de nos droits les plus fondamentaux. En suivant la pensée philosophique à tendance anarchiste, nous raménerons le concept même d'école en cause et revondiqueront une déscolarisation de la société dans son ensemble.
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